GR®10 : Ma traversée des Pyrénées occidentales

La partie occidentale du GR®10, s’étendant d’Hendaye à la vallée d’Ossau, offre un aperçu spectaculaire des Pyrénées basques et béarnaises. Ce tronçon du célèbre sentier de grande randonnée traverse des paysages variés allant des plages atlantiques aux premiers hauts sommets pyrénéens, en passant par les petites montagnes verdoyantes du Pays basque et les premières pentes abruptes qui mènent notamment aux fabuleux lacs d’Ayous. Au fil des étapes, les randonneurs découvrent une mosaïque de cultures et de paysages : les charmants villages typiques tels qu’Ainhoa et Sare, plus beaux villages de France, font partie des premières visites marquantes du GR®10. La traversée de la forêt d’Iraty, l’arrivée au sommet du pic d’Iparla après un parcours sur ses crêtes majestueuses, l’avancée vers Okabe et ses cromlechs, puis l’arrivée à Saint-Jean-Pied-de-Port, carrefour majeur des pèlerinages vers Saint-Jacques-de-Compostelle, sont autant de moments forts.

Vient alors le temps de grimper plus fortement pour atteindre les panoramas époustouflants du sommet béarnais du Pic d’Anie, premier sommet dépassant les 2 500 mètres depuis Hendaye, dont l’ascension dans un univers karstique incroyable vaut particulièrement le détour. Lescun accueille le GRdiste dans un cadre époustouflant, alliant un village plein de charme et un cirque parfois surnommé « les Dolomites des Pyrénées ». Un peu plus loin, le passage dans la vallée d’Ossau s’effectue par le col d’Ayous, après avoir longé les parois vertigineuses du chemin de la Mâture. Autres grands moments, la descente vers les lacs d’Ayous et les reflets du pic du Midi d’Ossau dans le lac Gentau, puis l’ascension de la Hourquette d’Arre, qui peut s’avérer compliquée en début de saison… Ou lorsque le ciel se fâche !

Les toutes premières étapes de la traversée des Pyrénées à pied, entre Hendaye et Saint-Jean-Pied-de-Port, sont idéales pour se réacclimater au rythme du trek en montagne : Dos à l’océan, qui s’éloigne petit à petit, il est bon de marcher chaque jour dans un environnement magnifique, avec de larges panoramas. Les traditions et les symboles du pays basque sont fièrement représentés : Maisons colorées, pottoks dans les prairies, points de vue sur la Rhune… En avançant vers Gourette, la randonnée devient plus exigeante, avec des montées intenses et des passages en crêtes offrant des vues panoramiques exceptionnelles sur les vallées béarnaises et les massifs environnants. C’est le temps des premières rencontres avec les marmottes et les isards. Les randonneurs peuvent s’arrêter dans des refuges accueillants, se ressourcer dans des gîtes chaleureux, et découvrir une nature préservée ponctuée d’immenses forêts, de cascades et de pâturages.

Ce premier segment du GR®10, varié, exigeant, permet de découvrir déjà certaines des plus belles parties du sentier, et de se plonger pleinement dans l’expérience pyrénéenne, en combinant effort physique et immersion culturelle. Voici donc le récit de la première des quatre sections de ma traversée des Pyrénées par le GR®10 : le début d’une aventure inoubliable entre l’océan et les montagnes.

Le GR®10 dans les Pyrénées occidentales :
Le Pays basque et le Béarn, étape par étape

C’est parti pour la traversée des Pyrénées d’ouest en est ! La plage d’Hendaye est le point de départ du GR®10 côté océan. Au menu de cette première portion, 19 étapes, d’abord dans le Pays basque, puis dans le Béarn, auxquelles il me faut ajouter une étape de découverte hors GR®10 dans le cirque de Lescun, et trois jours de repos (dont deux imposés par les conditions météorologiques)

Clique sur le nom d’une étape dans la table des matières ci-dessous pour accéder directement à sa description détaillée. Et pour toute question, un formulaire de commentaires est disponible en bas de page. Bonne lecture !

Table des matières

Étape 1 : Hendaye - Col des Joncs

Date :

15/06/22

Distance :

13 km

Dénivelé positif :

750 m

Dénivelé négatif :

320 m

Météo :

Un soleil magnifique pour débuter la traversée des Pyrénées. Le ciel se voile dans l’après-midi. Il fait très chaud, et la canicule est annoncée pour le lendemain. Les conditions s’annoncent difficiles pour mon avancée dans le pays basque.

Hébergement :

Après l’arrivée à Hendaye en train la veille, nuit à l’hôtel. Derniers moments de confort avant un moment !

Restauration, ravitaillement, eau :

Dernières courses alimentaires à Hendaye pour profiter d’aliments frais durant les premiers jours de ce trek. Il fait chaud, mais pas de problème pour trouver de l’eau.

Découvertes :

Le port d’Hendaye et le front de mer. Une jolie église à Biriatou. Et surtout, les premiers petits cols, les premiers sentiers, les premières crêtes…

Résumé :

Longue balade et petit-déjeuner sur le front de mer à Hendaye, puis la photo traditionnelle devant le panneau du GR®10 avant le grand départ. C’est parti !

Une belle première étape entre mer et montagne. Premiers kilomètres au bord de la jolie baie d’Hendaye. Rien de difficile jusqu’à Biriatou, puis ça se corse : Le Xoldoco Gaina se monte par un sentier exposé, le soleil est brûlant. Plus tard, autre montée caniculaire vers le col des Joncs. Les conditions sont difficiles, je m’arrête avant de me mettre dans le rouge. J’ai tout mon temps…

Très belle vue entre mer et montagne. Belle soirée au calme, que je savoure : Enfin, me voilà sur le GR®10 !

La plage d'Hendaye, départ pour 900 kilomètres sur le GR®10

Étape 2 : Col des Joncs - Sare

Date :

16/06/22

Distance :

18 km

Dénivelé positif :

850 m

Dénivelé négatif :

1170 m

Météo :

Journée caniculaire, sous un grand soleil. Je pars à la fraiche, au lever du jour. À partir du col des Trois fontaines, la chaleur devient difficilement supportable. De même dans la descente vers Sare.

Hébergement :

Bivouac au col des Joncs

Restauration, ravitaillement, eau :

Les fruits achetés la veille à Hendaye sont très appréciables par cette chaleur. Eau à plusieurs endroits, fontaine avant Sare.

Découvertes :

Les ventas du col d’Ibardin, commerces traditionnels frontaliers : Fermés lors de mon passage très matinal et franchement moches ! Les pottoks, la race de poneys locale. Très jolie vue sur l’océan au col des Trois Fontaines.

Résumé :

Lever 5h, départ 6h pile pour éviter la chaleur. Je vis le lever de soleil en marchant, le moment est magique, la sensation magnifique.

Il fait chaud dès son apparition. Toilette rafraichissante dans un ruisseau. La fin de l’ascension du col des Trois Fontaines est très difficile, non pas par le dénivelé mais par la chaleur et l’absence de végétation.

Dans la descente vers Sare, je traverse la voie ferrée de la Rhune. Descente très pénible, au soleil dans la caillasse.

Je m’installe vers 14h dans une clairière avant Sare. Je reste au frais (tout relatif) dans le bois. Pique-nique, toilette et lessive improvisée. Repos en l’attente de la fraiche. Puis rideau !

Étape 3 : Sare - Col des Trois Croix

Date :

17/06/22

Distance :

18 km

Dénivelé positif :

660 m

Dénivelé négatif :

250 m

Météo :

Le soleil est très présent. Il ne chauffe pas, il brûle ! La chaleur est épouvantable, c’est à la limite du supportable (au delà de 41 °C). Léger vent au col des Trois Croix, qui fait du bien.

Hébergement :

Bivouac dans la clairière avant Sare. Aucun risque de pluie : Je ne dors que dans la moustiquaire pour limiter la température de la tente durant la nuit.

Restauration, ravitaillement, eau :

Ravitaillement à Ainhoa : pain, saucisson, fromage. La base ! Eau près du bivouac, puis plusieurs ruisseaux entre Sare et Ainhoa, et plusieurs sources dans la montée du col des Trois Croix.

Découvertes :

Sare et Ainhoa, villages basques typiques labellisés Plus beaux Villages de France. Point de vue au top au col des Trois Croix.

Résumé :

Départ à 6h, et il fallait bien ça. Je traverse Sare qui est désert à cette heure. Longue portion de bitume, puis de très jolis sentiers, agréables et rafraichissants, le long d’un affluent de la Nivelle et jusqu’à Ainhoa.

La chaleur dans l’ascension du col des Trois Croix est terrible, je vais d’arbre en arbre pour avoir de l’ombre. Après une première partie relativement boisée, la suite est en plein cagnard. Chaque source que je croise est prétexte à un arrêt pour remplir les gourdes et me rafraichir. Je passe l’après-midi, au col, sous les deux seuls arbustes présents. Même à l’ombre, c’est à la limite du supportable. Mais le paysage est magnifique : la mer d’un côté, les Pyrénées espagnoles de l’autre.

Ainhoa, un des plus beaux villages de France, sur le tracé du GR®10

Étape 4 : Col des Trois Croix - Col Pagalépoa

Date :

18/06/22

Distance :

20 km

Dénivelé positif :

900 m

Dénivelé négatif :

960 m

Météo :

Toujours très ensoleillé. Très forte chaleur durant la nuit au col des Trois Croix, et dès le début de matinée. Sans doute encore près de 40°C à l’ombre durant l’après-midi. En soirée, forte baisse de la température avec un fort coup de vent et un changement de masse d’air.

Hébergement :

Bivouac au col des Trois Croix, à nouveau dans la moustiquaire pour seul abri. La vue y est splendide. Les pottoks me tiennent compagnie.

Restauration, ravitaillement, eau :

Ravitaillement alimentaire à l’épicerie de Bidarray. Eau : Je fais le plein dans une source et un ruisseau, puis au cimetière de Bidarray.

Découvertes :

La descente difficile du col d’Espalza. Le plaisir d’une baignade dans le Bastan ! Les paysages toujours ravissants du Pays basque.

Résumé :

Une journée durant laquelle les cols et les difficultés se sont enchainés : usante. D’autant qu’il fait toujours extrêmement chaud : la descente du col d’Espalza, très exposée, fut horrible. Les premiers arbres rencontrés, synonymes d’ombre, furent une énorme délivrance !

Je trouve enfin un peu de fraicheur en longeant le Bastan… Mais je dois suivre une petite route bitumée. Après Bidarray, je débute l’ascension rude vers les crêtes d’Iparla et m’arrête sur un petit col.

Le Pays basque n’est clairement pas à sous-estimer : l’enchainement des cols, des ascensions et des descentes, sur des terrains pas toujours faciles, met à mal les guiboles. Cette journée m’a été difficile. Mais la récompense est au rendez-vous !

Étape 5 : Col Pagalépoa - Col de Buztanzelhai

Date :

19/06/22

Distance :

10 km

Dénivelé positif :

940 m

Dénivelé négatif :

630 m

Météo :

Montée dans le brouillard sur les crêtes d’Iparla. Une fois au sommet du pic d’Iparla, le ciel se découvre et m’offre une splendide mer de nuages ! Vent parfois fort. Température plus douce, très agréable.

Hébergement :

Bivouac au col Pagalépoa, dans les fougères.

Restauration, ravitaillement, eau :

Eau : source captée bien indiquée à 300 m du GR®10 après le col Harrieta. Pas d’eau sur les crêtes d’Iparla.

Découvertes :

Les splendides crêtes d’Iparla, et la vue dégagée sur les Pyrénées. La mer de nuages au pic d’Iparla, grandiose !

Résumé :

Une journée costaude ! J’attaque les pentes rudes du pic d’Iparla dans les nuages. La montée est cassante. Les crêtes sont un régal ! J’y croise quelques brebis. Au pic d’Iparla, la vue se dégage, je prends le temps d’apprécier le panorama splendide. Ensuite, pas de repos, le sentier chemine de crêtes en petits sommets. Vue sur le pic d’Anie et de nombreux sommets.

L’après-midi, je débute la descente vers Saint-Etienne-de-Baïgorry. Je trouve un joli bivouac, je prends le temps d’apprécier les paysages et me repose. Fin d’une étape courte mais intense !

Les crêtes d'Iparla, magnifique paysage du pays basque

Étape 6 : Col de Buztanzelhai - Saint-Étienne-de-Baïgorry

Date :

20/06/22

Distance :

7 km

Dénivelé positif :

100 m

Dénivelé négatif :

720 m

Météo :

Réveil dans le brouillard. Je ne retrouve de la visibilité que tout près de Saint-Etienne-de-Baïgorry. Une journée compliquée !

Hébergement :

Bivouac paisible sous le col de Buztanzelhai.

Restauration, ravitaillement, eau :

Épicerie à Saint-Etienne-de-Baïgorry.

Découvertes :

Saint-Etienne-de-Baïgorry : courte balade, je privilégie le repos.

Résumé :

Très courte journée, j’arrive au camping peu après 12h, après un passage à la pharmacie : quelques coups de soleil et des boutons liés aux frottements du sac me grattent beaucoup.

Repos bénéfique au camping l’après-midi. J’en profite pour faire une petite lessive et recharger un peu mes batteries externes.

Étape 7 : Saint-Étienne-de-Baïgorry - Saint-Jean-Pied-de-Port

Date :

21/06/22

Distance :

21 km

Dénivelé positif :

980 m

Dénivelé négatif :

970 m

Météo :

Sous la grisaille toute la journée. Brouillard épais au sommet du Monhoa. Température douce.

Hébergement :

Camping de Saint-Étienne-de-Baïgorry

Restauration, ravitaillement, eau :

En autonomie après le ravitaillement à Saint-Étienne-de-Baïgorry. Ma réserve d’eau m’a suffi pour la journée.

Découvertes :

Le sommet du Monhoa doit être magnifique par temps clair. Les paysages verdoyants du Pays basque sont charmants, j’en profite en rejoignant la vallée et Saint-Jean-Pied-de-Port.

Résumé :

Une belle rencontre durant l’étape, qui se prolonge à Saint-Jean-Pied-de-Port par un repas très sympathique au restaurant. C’est aussi ça le GR®10 !

La première partie de l’étape relie plusieurs petits sommets, elle est belle mais fatigante. Je termine les 100 premiers kilomètres du GR®10 en arrivant à Saint-Jean-Pied-de-Port, entouré des belles montagnes basques.

Étape de repos 1 : Saint-Jean-Pied-de-Port

Date :

22/06/22

Hébergement :

Nuit à l’hôtel à Saint-Jean-Pied-de-Port

Résumé :

C’est la consultation des prévisions météo qui m’a convaincu de rester me reposer une journée : La pluie et l’orage étaient annoncés.

Recharge des batteries (physiques et numériques), douche, repos, ravitaillement dans les commerces et balade dans ce beau village basque, carrefour des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Un lieu qui m’est cher : C’est ici que mon aventure sur le GR®78, à travers le piémont pyrénéen depuis Carcassonne, s’est achevée en 2021 après trois semaines de marche.

Visite de Saint-Jean-Pied-de-Port, à travers les ruelles aux couleurs du Pays basque.

Étape 8 : Saint-Jean-Pied-de-Port - Bordes d'Intzarazki

Date :

23/06/22

Distance :

22 km

Dénivelé positif :

1140 m

Dénivelé négatif :

640 m

Météo :

De belles éclaircies en matinée. Quelques coups de tonnerre et averses en fin d’après-midi.

Hébergement :

Nuit à l’hôtel à Saint-Jean-Pied-de-Port

Restauration, ravitaillement, eau :

Ruisseau avant le bivouac. Autonomie alimentaire suite au ravitaillement à Saint-Jean-Pied-de-Port.

Découvertes :

Nouvelle balade dans Saint-Jean-Pied-de-Port avant de repartir, de bonne heure pour profiter du calme de la cité. Estérençuby, au fond d’une jolie vallée. De très beaux paysages de transition entre la Basse-Navarre et la Soule : Je vais gagner en altitude progressivement dans les prochains jours !

Résumé :

Départ de Saint-Jean-Pied-de-Port avec un sac bien chargé. La première portion de mon étape est relativement facile. Terrain plus vallonné jusqu’à Estérençuby et Kaskoleta.

Je dois m’abriter de la pluie et de l’orage dans une grange près de Bordes d’Intzarazki. J’y reste finalement pour la nuit. Ce n’est pas l’endroit le plus engageant, mais il me suffit pour me protéger.

Étape 9 : Bordes d'Intzarazki - Heguichouria

Date :

24/06/22

Distance :

14 km

Dénivelé positif :

1170 m

Dénivelé négatif :

570 m

Météo :

Temps variable, parfois couvert, avec de belles éclaircies. Pas de pluie. Vent froid par séquences.

Hébergement :

Au sec dans une grange, avec uniquement la moustiquaire pour me protéger des insectes. Grosse nuit.

Restauration, ravitaillement, eau :

Autonomie alimentaire. Eau en plusieurs points (ruisseaux).

Découvertes :

Traversée de la forêt d’Iraty, plus grande hétraie d’Europe, sauvage et splendide. Les cromlechs, monuments mégalithiques disposés en cercle, avant Okabé : un site historique mystérieux, vieux de 4000 à 5000 ans. De très belles couleurs autour du sommet d’Okabé.

Résumé :

Nuit reposante à l’abri : je suis d’attaque au départ de cette nouvelle étape. Montée au col d’Irau pour débuter la journée. Ensuite, en allant vers Okabé, je suis séduit par la traversée de belles estives, avec brebis et chevaux. Et au sommet, le paysage et les couleurs sont magiques !

Je descends ensuite vers la très belle forêt d’Iraty. Je passe par le chalet Pédro et continue vers les chalets d’Iraty. Je trouve un beau lieu de bivouac, je décide d’y rester. Je me repose et explore les environs dans l’après-midi, et plante la tente en soirée. Encore une étape charmante !

Les cromlechs d'Okabé, moment d'histoire sur les chemins de la traversée des Pyrénées

Étape 10 : Heguichouria - Gorges d'Holtzarte

Date :

25/06/22

Distance :

22 km

Dénivelé positif :

1050 m

Dénivelé négatif :

1710 m

Météo :

Grisaille en matinée. Petites pluies dans l’après-midi, brouillard sur les hauteurs. Température fraiche, léger vent.

Hébergement :

Bivouac sur les crêtes d’Heguichouria, légèrement à l’écart du chemin.

Restauration, ravitaillement, eau :

Pas de ravitaillement. Plein d’eau à Logibar, dans le ruisseau.

Découvertes :

Les gorges d’Holtzarte et d’Olhadubi, et la fameuse passerelle d’Holtzarte, pont suspendu impressionnant, 150 mètres au-dessus du vide !

Résumé :

Départ après un beau lever de soleil. Jolis points de vue sur la haute montagne qui approche ! Longue descente, parfois exigeante, vers Logibar.

Je poursuis ensuite dans les superbes gorges d’Holtzarte, jusqu’à la passerelle. Sa traversée, sans danger mais tout de même vertigineuse, est un grand moment du GR®10 !

Je trouve un lieu de bivouac plus haut, en bord du sentier : Ce n’est pas large, mais ça ira. Sieste dans l’après-midi. J’installe la tente pour m’abriter de la pluie. Soirée calme.

La passerelle d'Holtzarte, un instant sensationnel et un grand moment du GR®10

Étape 11 : Gorges d'Holtzarte - Gorges de Kakouetta

Date :

26/06/22

Distance :

17 km

Dénivelé positif :

980 m

Dénivelé négatif :

770 m

Météo :

Orage dans la nuit, avec de nombreux éclairs. Pluie épaisse en fin de nuit et durant la matinée. Bruine et brouillard l’après-midi. Première journée vraiment froide : 10°C au maximum, sensation humide désagréable.

Hébergement :

Bivouac au bord du sentier au dessus de la passerelle d’Holtzarte, dans la forêt, sur un petit coin plat.

Restauration, ravitaillement, eau :

Je n’ai pas manqué d’eau ! Je fais le plein des gourdes dans une cascade en matinée, et dans un ruisseau avant le bivouac en fin de journée.

Découvertes :

Poursuite de la découverte des gorges d’Holtzarte dans une atmosphère humide. Les paysages découpés par l’eau dans cette zone riche en gorges et en canyons.

Résumé :

Une journée difficile dans l’humidité : je ne débute mon étape que vers 9h30. Les sentiers sont détrempés, inondés, la progression est pénible, mais je garde le cap et j’avance malgré tout.

Les hauteurs sont dans le brouillard, je ne vois rien. Je descends ensuite dans la boue, puis sur un chemin cimenté.

Je déplie la tente pour la faire sécher lorsque la pluie s’arrête, et m’installe pour me mettre au sec. Je mange un lyophilisé bien chaud et réconfortant.

Étape 12 : Gorges de Kakouetta - Refuge Jeandel

Date :

27/06/22

Distance :

18 km

Dénivelé positif :

1420 m

Dénivelé négatif :

590 m

Météo :

Encore de gros orages durant la nuit, avec nombreux éclairs et fortes pluies. La bruine matinale se transforme en pluie dans l’ascension du jour, puis en brouillard sur les hauteurs. La température, agréable en bas, est glaciale vers le col de la Pierre-Saint-Martin.

Hébergement :

Bivouac en contre-haut des gorges de Kakouetta. Au calme et plutôt abrité.

Restauration, ravitaillement, eau :

Petit ravitaillement sucré au refuge Jeandel. Et un délicieux diner bien chaud (pâtes bolognaise) !

Découvertes :

L’étonnant ravin d’Arpidia, où le sentier passe, enclavé entre deux falaises ! La nature s’y plait beaucoup, la végétation foisonne.

Première nuit en refuge gardé de mon aventure (et ce sera la seule !)

Résumé :

Une journée galère, dans l’humidité, la boue puis le froid. Les sentiers sont détrempés, boueux, la progression fut très compliquée. Après plusieurs jours de canicule pour débuter la traversée des Pyrénées, le contraste est saisissant…

Le ravin d’Arpidia, lieu magique, marque mon entrée dans le Béarn : Au revoir le Pays basque !

Pensant bivouaquer à l’abri au pied du col de la Pierre-Saint-Martin, je monte finalement au refuge pour retrouver d’autres randonneurs. Et j’y passe une très belle soirée, chaleureuse, dans cette ambiance montagnarde typique. La douche chaude après une journée galère fut une véritable délivrance !

Le ravin d'Arpidia, un lieu sauvage coupé du monde au coeur des Pyrénées occidentales

Étape 13 : Refuge Jeandel - Pas d'Azuns

Date :

28/06/22

Distance :

7 km

Dénivelé positif :

440 m

Dénivelé négatif :

340 m

Météo :

Grand retour du soleil ! Splendide mer de nuages depuis les hauteurs du refuge Jeandel au départ. Température parfaite pour marcher.

Hébergement :

Refuge Jeandel : chaleureux, avec un super accueil. C’était parfait ! Nuit dans un dortoir de quatre lits.

Restauration, ravitaillement, eau :

Petit ravitaillement sucré au refuge avant de repartir. Point d’eau en fin de journée.

Découvertes :

Jolie vue sur les Orgues de Camplong, structures géologiques surprenantes et impressionnantes, dans le secteur de la cabane du Cap de la Baitch. Passages légèrement techniques du pas de l’Osque et du pas d’Azuns. Les décors magnifiques de la haute montagne. Et une vue sublime sur le pic du Midi d’Ossau en fin d’étape.

Résumé :

Après deux étapes pénibles, j’ai besoin de souffler : celle-ci sera courte. Plusieurs passages sont néanmoins techniques, voire un peu délicats, dans le calcaire découpé par l’eau, entre le refuge et le pas de l’Osque.

Je progresse dans de superbes paysages de montagne, qui continuent de s’élever vers le pas d’Azuns, un passage à travers la falaise tout près des Orgues de Camplong.

Au-delà, j’ai un véritable coup de cœur pour le panorama qui s’ouvre sur les montagnes béarnaises. Le pic du Midi d’Ossau se dévoile, la vue est grandiose. Je m’installe sur un replat, profite longuement du paysage, savoure l’instant présent… Je suis seul face aux montagnes, et cela me convient bien. Je décide de rester là jusqu’au soir, pour m’offrir un bivouac d’anthologie face à Jean-Pierre. Je trouve de l’eau, et ne bougerai plus jusqu’au lendemain…

Les Orgues de Camplong, formation géologique étonnante à deux pas de Lescun

Étape 14 : Pas d'Azuns - Lescun et ascension du pic d'Anie

Date :

29/06/22

Distance :

17 km

Dénivelé positif :

930 m

Dénivelé négatif :

1830 m

Météo :

Très ensoleillé, les nuages restent bloqués sur la plaine. À mon arrivée à Lescun, le ciel est plus nuageux. Les cumulus deviennent cumulonimbus et l’orage éclate en soirée, avec un peu de pluie.

Hébergement :

Bivouac sur un petit replat, sous le pas d’Azuns, face au pic du Midi d’Ossau.

Restauration, ravitaillement, eau :

Ravitaillement à l’épicerie de Lescun avant l’arrivée au camping. Eau près de la cabane du Cap de la Baitch.

Découvertes :

Le pic d’Anie : Panorama splendide au sommet, avec la mer de nuages. Vue sur la station d’Arette, le pic du Midi d’ossau, le pic du Midi de Bigorre… Premières marmottes et premiers isards.

Résumé :

Une grosse étape, avec la motivation d’un ravitaillement et d’une journée de repos à Lescun.

Au départ, le soleil, doux, éclaire les sommets, la lumière est magnifique. Je décide de monter au pic d’Anie : Traversée de lapiaz où il faut être vigilant. Quelques passages où les mains sont utiles. La récompense au sommet est énorme, le panorama fantastique.

Retour à la cabane du Cap de la Baitch, je passe ensuite la cabane d’Ardinet et le refuge de l’Abérouat et m’enfonce dans les bois.

Je me balade dans Lescun, fais quelques courses puis poursuis jusqu’au camping. Soirée calme et confortable.

Au pas d'Azuns,vue splendide sur le pic du Midi d'ossau

Étape de repos 2 : Lescun

Date :

30/06/22

Hébergement :

Camping de Lescun

Résumé :

Journée de repos : Je me rendors et me lève à 10 h ! Discussions passionnées avec d’autres randonneurs, recharge de mes différentes batteries, puis je me balade dans le très beau village de Lescun et y fais mon ravitaillement alimentaire. Repas du soir sous la tente, il fait froid. Courte soirée et nuit reposante.

Étape hors GR®10 : Vers le lac de Lhurs, à travers le cirque de Lescun

Date :

01/07/22

Distance :

17 km

Dénivelé positif :

980 m

Dénivelé négatif :

980 m

Météo :

Grand soleil après dissipation de quelques nuages matinaux. Une très belle journée !

Hébergement :

Camping de Lescun. Calme, bon accueil, avec tout le confort pour les randonneurs itinérants. Lessive au retour de la rando du jour.

Restauration, ravitaillement, eau :

Autonomie après le ravitaillement de la veille.

Découvertes :

Le cirque de Lescun et ses dizaines de sommets plus beaux les uns que les autres. Le joli lac de Lhurs, où viennent boire de nombreux animaux. Retour avec vue sur la vallée et le village de Lescun.

Résumé :

Marqué par Lescun lors de ma première venue, j’avais pour objectif de profiter de mon nouveau passage ici pour explorer la vallée. Le lac de Lhurs, idéalement situé, au pied du Dec de Lhurs et du Billare, est parfait pour s’immerger dans les paysages somptueux du cirque de Lescun. Montée – descente en aller-retour, avec de beaux passages en forêt et de très belles vues sur les sommets. Une journée splendide !

Montée vers le lac de Lhurs et traversée du magnifique cirque de Lescun

Étape 15 : Lescun - Borce

Date :

02/07/22

Distance :

14 km

Dénivelé positif :

890 m

Dénivelé négatif :

980 m

Météo :

Grand soleil : pas un nuage à l’horizon ! Température relativement chaude, sensation lourde dans l’après-midi.

Hébergement :

Camping de Lescun.

Restauration, ravitaillement, eau :

Eau dans la descente vers Borce.

Découvertes :

Encore de très jolis panoramas sur le cirque de Lescun au départ de l’étape. La vallée d’Aspe est par ailleurs vraiment jolie, paisible, verdoyante… Un régal !

Résumé :

Je quitte Lescun en direction de Lhers, en profitant encore de beaux points de vue sur le cirque. Après une montée en forêt, je découvre la superbe vallée de Lhers. Puis, montée intense vers le col de Barrancq.

Ensuite, belle descente en forêt avec plusieurs ruisseaux. Je me rapproche le plus possible de Borce avant une étape de montée demain vers le col d’Ayous.

Étape 16 : Borce - Lac Gentau et ascension du pic d'Ayous

Date :

03/07/22

Distance :

19 km

Dénivelé positif :

1940 m

Dénivelé négatif :

750 m

Météo :

Nuageux le matin dans la vallée d’Aspe. Je retrouve un ciel bleu dans l’ascension du col d’Ayous. Mais les nuages me rejoignent dès le début d’après-midi. En fin d’après-midi puis en soirée, les orages s’enchainent sans discontinuer, avec quelques grêlons et de la pluie.

Hébergement :

Bivouac en forêt sur les hauteurs, avant Borce.

Restauration, ravitaillement, eau :

Eau dans la montée du col d’Ayous, puis au refuge d’Ayous.

Découvertes :

La vallée d’Aspe. Le chemin de la Mâture, lieu d’histoire : Les forêts environnantes étaient parfaites pour construire des mâts pour la modernisation de la marine de Louis XIV, et ce chemin taillé dans la roche a été creusé afin de faciliter la descente du bois vers la vallée. En face, le fort du Pourtalet. La belle mais longue vallée du Baigt de Saint-Cours qui mène au col d’Ayous. Jolie vue depuis le pic d’Ayous : lacs d’Ayous et pic du Midi d’Ossau.

Résumé :

Une journée marathon ! Je suis parti très tôt (6h10), à la frontale, pour la fin de la descente vers Borce. Puis, une longue portion de route m’attend jusqu’au départ du chemin de la Mâture. Lui-même est assez exigeant.

Jolis sentiers dans le bois du Pacq. La vallée s’ouvre ensuite, mais le col n’est pas visible. La pente est assez rude, j’en bave ! Mais c’est superbe. J’arrive très fatigué au col. Après une pause, je décide tout de même de faire le petit détour jusqu’au pic d’Ayous pour profiter du panorama.

J’espérais bivouaquer dans le secteur, mais des orages sont annoncés : Je dois poursuivre et descendre vers le refuge d’Ayous, au lac Gentau. Je suis désormais dans le parc national des Pyrénées. Je trouve un bivouac, mais l’orage gronde et je pars m’abriter au refuge. Je monte la tente lors d’une accalmie, mais l’orage reprend et ne cessera que dans la nuit. KO, je reste dans la tente et me repose.

Le chemin de la Mâture, découverte majeure sur le GR10 dans les Pyrénées occidentales

Étape 17 : Lac Gentau - Lac de Bious-Artigues par le tour du pic du Midi d'Ossau

Date :

04/07/22

Distance :

20 km

Dénivelé positif :

820 m

Dénivelé négatif :

1350 m

Météo :

Soleil toute la journée en altitude. Je me retrouve dans le brouillard et la fraicheur en descendant vers le lac de Bious-Artigues. Nouvel orage la nuit suivante.

Hébergement :

Bivouac en bordure du lac Gentau, dans la zone autorisée (le bivouac est réglementé sur le site, et interdit aux abords du lac côté refuge).

Restauration, ravitaillement, eau :

Au refuge d’Ayous, malgré un accueil très peu poli, j’achète deux sandwichs, pensant que cela me suffirait pour deux repas. Résultat : Deux casse-croûte minuscules, mais pas donnés. J’espère que le service a été amélioré depuis ! Eau régulière sur le parcours, y compris sur le tour du pic du Midi d’Ossau.

Découvertes :

Splendide lever de soleil sur le lac Gentau. Le tour du pic du Midi d’Ossau : génial ! Très beaux points de vue sur cet ancien volcan. Charmant lac de Peyreget. Passage par le lac et le refuge de Pombie.

Résumé :

Le réveil et le lever du jour au lac Gentau sont vraiment de grands moments ! Je débute mon étape par le parcours vers le lac du Miey et le lac Roumassot, puis descends dans la forêt vers la vallée de Bious. Ensuite, je remonte légèrement la vallée de Bious, puis grimpe en lacets vers le lac de Peyreget. Je trouve deux autres petits lacs vers le col suivant et arrive à Pombie. Un long pierrier me mène au col de Suzon, puis je redescends vers le lac de Bious-Artigues pour retrouver le GR®10. Je garde un beau souvenir de ce (dé)tour du pic du Midi d’Ossau, impressionnant et majestueux.

Lever de soleil au lac Gentau, sur le site des lacs d'Ayous

Étape 18 : Lac de Bious-Artigues - Cabanes de Cézy

Date :

05/07/22

Distance :

14 km

Dénivelé positif :

900 m

Dénivelé négatif :

700 m

Météo :

Départ du lac de Bious-Artigues dans le brouillard. Je passe sous les nuages en descendant, le ciel est très couvert en vallée d’Ossau. Je retrouve le brouillard dans le début de la montée de la Hourquette d’Arre et m’arrête aux cabanes de Cézy.

Hébergement :

Bivouac au bord du lac de Bious-Artigues.

Restauration, ravitaillement, eau :

Plusieurs sources dans la descente vers Gabas, puis aux cabanes de Cézy. Repas partagé avec d’autres GRdistes.

Découvertes :

La corniche des Alhas, un passage sinueux et parfois légèrement vertigineux. Le petit plateau de Cézy, au pied des cabanes.

Résumé :

La descente vers Gabas est pénible : Le GR®10 longe la route, très fréquentée, qui mène au lac de Bious-Artigues, et elle n’est pas sécurisée pour les piétons. Dommage !

Après le pont des Alhas, la montée en forêt est très belle. Je suis rejoint par une autre randonneuse, nous parcourons ensemble la corniche des Alhas, puis nous nous séparons. Je la retrouve près du plateau de Cézy. Avec la météo humide, nous choisissons de nous abriter dans la cabane réservée aux randonneurs, qui nous est indiquée par le berger.

Dans l’après-midi, nous sommes rejoints par deux autres itinérants, perdus dans le brouillard. Soirée à quatre, près d’un feu de bois, à partager nos impressions et nos vivres.

Étape de repos 3 : Cabanes de Cézy

Date :

06/07/22

Météo :

Brouillard, orage, pluie… Le tout synchronisé. Journée épouvantable.

Hébergement :

Nuit… et journée dans la cabane de Cézy.

Restauration, ravitaillement, eau :

La nourriture commence à manquer, donc on finit les restes ! Purée, pâtes, lentilles, semoule, chacun partage un peu de vivres pour notre seul vrai repas de la journée.

Découvertes :

Première nuit en cabane. La frustration de devoir perdre une journée entière et de devoir prendre son mal en patience face aux aléas météorologiques.

Résumé :

Les prévisions météo étaient assez pessimistes, car orageuses. L’ascension de la Hourquette d’Arre, col à 2465 m d’altitude, s’annonçait donc compliquée. Elle fut finalement impossible aujourd’hui.

Le matin, je tente une sortie au col situé un peu plus bas pour récupérer du réseau et consulter les dernières prévisions. Nous avons déjà été réveillés par un violent orage à 6h, il ne s’agirait pas de se faire surprendre vers la Hourquette d’Arre. Malheureusement, à peine arrivé au lieu visé, l’orage reprend. Je suis dans le brouillard, il m’est trop risqué de rentrer à la cabane. Je m’abrite d’urgence, en contrebas du sentier, le moins exposé possible. Je me tiens en boule pour me protéger de la pluie et de la grêle. La foudre tombe en face de moi, sur les sommets. J’attends plus d’une trentaine de minutes sans bouger. Je suis trempé. Lorsque le ciel se calme, je remonte finalement à la cabane… sans avoir pu consulter les prévisions météo.

Un peu plus tard dans la journée, l’orage revient, il ne s’arrête plus. La pluie et le brouillard ne cessent pas. Vers midi, je retente une sortie lors d’une éclaircie, retrouve du réseau. Le risque orageux reste présent, ainsi que le brouillard : Il est trop dangereux de grimper vers la Hourquette d’Arre dans ces conditions. La journée est terminée avant d’avoir commencé.

Je me résigne et prends mon mal en patience. Dans l’après-midi, nous sortons pour donner des nouvelles à nos proches, mais l’orage reprend et nous devons rentrer en urgence à la cabane. Le reste de l’après-midi est difficile moralement, mais nous n’avons pas d’autre choix que de rester et d’attendre le lendemain, que les conditions météo s’améliorent…

Note : Je suis équipé d’un GPS qui m’aide fortement à me repérer dans l’épais brouillard. Il est vivement déconseillé d’évoluer dans des conditions en l’absence d’un moyen d’orientation fiable. Les randonneurs arrivés la veille ne parvenaient pas à localiser la cabane, pourtant située à moins de 50 mètres…

Étape 19 : Cabanes de Cézy - Gourette

Date :

07/07/22

Distance :

15 km

Dénivelé positif :

910 m

Dénivelé négatif :

1200 m

Météo :

Le soleil fait son grand retour ! Température agréable.

Hébergement :

Deuxième nuit à la cabane de Cézy.

Restauration, ravitaillement, eau :

Arrivé à Gourette vers 14h, je prends une chambre à l’hôtel et un bon repas. Demi-pension pour le soir. Eau un peu partout sur l’étape.

Découvertes :

La Hourquette d’Arre (enfin !) : Très belle montée verdoyante, avant une fin très minérale. Dans la descente vers Gourette, le joli lac d’Anglas et la cascade.

Résumé :

Après la frustration d’hier, j’ai des fourmis dans les jambes ! Je fonce dans la montée de la Hourquette d’Arre et laisse très vite mes compagnons d’infortune. L’étape, verdoyante, variée, sauvage, est magnifique. Jolie vue en surplomb du lac d’Anglas dans la descente vers Gourette. Après le lac, belle portion au bord d’un torrent. Une étape splendide !

Dans l’après-midi, repos à l’hôtel.

Lac d'Anglas, entre la Hourquette d'Arre et Gourette

Le GR®10 dans les Pyrénées occidentales :
Bilan

Et voilà ! Après moult aventures au cours de ces trois premières semaines de trek sur le GR®10, me voilà de l’autre côté des Pyrénées-Atlantiques. Pour en arriver là, j’ai d’abord traversé le Pays basque : mes étapes ont globalement été compliquées par la chaleur, mais j’ai tout de même été charmé par ses paysages verdoyants, ses petites montagnes arrondies, ses paysages ouverts sur l’océan et sur la montagne, mais également par ses villages et son patrimoine. Cette portion est parfaite pour se préparer physiquement pour la suite de l’itinéraire : elle est « casse-pattes », jamais très difficile, mais très vallonnée… Elle n’est pas à sous-estimer, mais les paysages traversés suffisent à trouver la motivation et les ressources pour avancer chaque jour !

La seconde partie de cette traversée des Pyrénées occidentales m’a emmené dans les paysages majestueux du Béarn. La découverte de la vallée d’Aspe est un moment fort : les sommets calcaires usés par l’eau du cirque de Lescun et du pic d’Anie sont tout simplement mémorables. Ce dernier, facilement accessible depuis le GR®10, est un détour que je ne peux que conseiller. La pente s’accentue ensuite en direction de la vallée d’Ossau, par le chemin de la Mâture et le col d’Ayous. Quelle récompense à la clé lorsqu’on se trouve face au seigneur des lieux, le pic du Midi d’Ossau, et à l’ensemble des lacs d’Ayous ! Il ne me reste plus alors qu’à franchir le premier col majeur de la traversée des Pyrénées, la Hourquette d’Arre, et ce fut non sans mal…

Fidèle à mon projet initial, j’ai vécu cette première portion à mon rythme, et j’en ai profité un maximum, m’autorisant de superbes escapades préparées en amont et prenant mon temps. Ce rythme est celui qui me convient et qui me fera aller loin ! J’ai vécu quelques longues étapes, mais j’ai adapté chaque journée en fonction de ma forme et de la météo, particulièrement exigeante en raison de l’exposition du sentier aux aléas du ciel et des situations dangereuses que j’ai rencontrées : canicule, orages, brouillard… Tout s’est formidablement bien déroulé, et me voilà en forme pour poursuivre ma traversée des Pyrénées, prêt à en découdre avec les Pyrénées centrales.

On y va ? Cap sur la Bigorre !

→ Les autres étapes de mon GR®10 ←

2) GR®10 : La Bigorre et le Luchonnais

Dans les Pyrénées centrales, le GR®10 relie de nombreux paysages d’exception, parmi lesquels plusieurs grands sites célèbres des Pyrénées : le lac de Gaube, le cirque de Gavarnie, la réserve naturelle du Néouvielle… C’est la deuxième partie d’une aventure sacrément belle dans les montagnes, du val d’Azun au Luchonnais : Voici le récit détaillé des 21 étapes de ma traversée des Pyrénées centrales !

3) GR®10 : Le Couserans et la Haute-Ariège

Pas moins d’une vingtaine d’étapes, dont plusieurs détours vers des sommets mythiques, m’ont été nécessaires pour traverser les Pyrénées ariégeoises. Il faut dire que je n’étais pas pressé de quitter l’Ariège, tant les paysages grandioses du Couserans, puis de la Haute-Ariège, découverts chaque jour m’en ont mis plein les yeux ! Le récit de mon GR ®10 en Ariège, ça se passe par ici.

4) GR®10 : Vers la Cerdagne, le Canigou et la côte Vermeille

Cap sur Banyuls ! Objectif ultime du GR®10 dans le sens ouest-est, les plages de la mer Méditerranée se montrent assez vite depuis les hauts sommets, mais pour les atteindre, il faut notamment franchir les massifs du Carlit et du Canigou, montagne sacrée des Catalans… On savoure ensemble ces derniers kilomètres de ma traversée des Pyrénées ? Clique ci-dessous !

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